1. Quand un bon vin est servi dans un mauvais verre
Les verres en cristal hérités de la grand-tante, c'est joli sur une table, mais ça n'est pas fait pour boire du vin. Dans les grands magasins, chez les cavistes, sur internet… ce n'est pas l'offre qui manque, et on trouve de bons verres à tous les prix, donc renouvelez votre service !
2. Quand un vin est servi trop chaud
Trop froid, il suffit d'attendre quelques minutes. Trop chaud… Il y a bien quelques méthodes express, mais c'est vraiment dommage. La clef du succès, c'est l'anticipation. Fini les blancs à température de la pièce, les rouges légers à 20°C, et les rouges puissants qui ont pris le soleil.
3. Quand l'accord avec le plat est absolument raté
On ne parle pas ici des accords "délicats", mais de ceux qui choquent vraiment les papilles. Comme un pétillant brut avec un dessert : le vin est amer, vert, ruiné en un mot. Et ça ne rend pas service au dessert non plus. Le champagne brut pour finir un repas, accompagné d'entremets tous plus sucrés les uns que les autres, c'est une tradition qu'il vaut mieux oublier.
4. Quand le bouchon se casse
Un bouchon en miettes, un bouchon qui se casse, des morceaux qui tombent la bouteille… Ca n'arrive pas souvent mais, quand ça arrive, qu'est-ce que c'est frustrant !
5. Quand on sert le champagne dans des coupes (ou des flûtes)
Désavantages de la coupe : on en renverse la moitié, on ne sent aucun arôme, on ne voit pas les bulles. Et certes, la flûte résout 2 de ces problèmes, mais reste un verre finalement peu approprié au service d'un grand vin comme celui de Champagne. Préférez les verres à vin, les vrais (voir point n°1).
6. Quand on laisse une bonne bouteille se détériorer à l'air libre
Passe encore qu'on ne finisse pas une bouteille, mais la moindre des choses serait de remettre un bouchon dessus et de la mettre au frais. Oui oui, même les rouges ! Sauf si votre objectif est d'attraper des moucherons, qui ne manqueront pas de se faire emprisonner dans la bouteille laissée ouverte sur un coin de table. Mais la piquette fait aussi bien l'affaire pour ça.
7. Quand on se vante d'avoir une bouteille de spiritueux depuis fort longtemps en cave
Règle simple : le vin, ayant relativement peu d'alcool, évolue et vieillit en bouteille. Les alcools et spiritueux, dépassant souvent les 40°, non. Un cognac VS qui a passé 15 ans dans votre cellier ne s'est pas métamorphosé en un superbe XO. Le seul intérêt de ces bouteilles (au-delà de l'intérêt de la boisson en elle-même) : montrer le style de spiritueux qui était produit et commercialisé à l'époque de l'achat.
8. Quand on ne pense qu'au prix
On n'a pas besoin de connaître le prix exact d'une bouteille de vin à la minute où vous la posez sur la table : le plaisir de la partager avec vous est censé compter autrement plus. De même, si on vous offre une bouteille qui a l'air bonne, merci de ne pas demander combien elle a coûté, ni de chercher son prix sur internet. Ce n'est pas la valeur marchande qui fait la valeur du cadeau…
9. Quand les verres sont trop remplis
La bonne quantité de vin dans un verre, c'est quand le niveau arrive à l'endroit le plus large du buvant. Davantage, et il devient difficile de sentir les arômes, et de faire tourner le vin dans son verre. Le but d'un bon vin est d'être dégusté et apprécié en bonne compagnie, pas de soûler celui qui le boit.
10. Quand on laisse vieillir un vin trop longtemps en cave
Certains vins sont faits pour la garde, et d'autres sont faits pour être bus jeunes. Reformulons : certaines cuvées sont conçues par leur producteur dans le but exprès d'être consommées dans l'année. C'est le cas de la plupart des rosés, mais aussi de bon nombre de vins blancs et de vins effervescents. Sans parler des vins "primeurs" ou du Jerez Fino, qu'il ne fait vraiment pas bon garder en cave.
Source : La feuille de vigne